« Il n’y a pas de métalangage » au niveau de cet acte de langage, engageant par définition un sujet, qu'est la parole concrète et plus précisément le discours. Car alors il est impossible de faire abstraction - littéralement d'en tirer une abstraction - des conditions comme des conséquences de son énonciation.
« Il n’y a pas de métalangage ». Il peut y avoir un métalangage au tableau noir, quand j’écris des petits signes, a, b, x, kappa, ça court, ça va et ça fonctionne, c’est les mathématiques. Mais concernant ce qui s’appelle « la parole », à savoir qu’un sujet s’engage dans le langage, on peut parler de la parole sans doute, et vous voyez que je suis en train de le faire, mais ce faisant sont engagés tous les effets de la parole, et c’est pour ça qu’on vous dit qu’au niveau de la parole « Il n’y a pas de métalangage », ou si vous voulez qu’il n’y a pas de métadiscours. »LACAN, S.VIII, 31/05/1961
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