"Si effectivement, l’action spécifique qui vise à l’expérience de satisfaction, est une action dont la fin est de reproduire l’état, de retrouver das Ding, l’objet, nous comprendrons bien des modes de ce qui est le comportement névrotique, de la conduite de l’hystérique, si tant est qu’il s’agit, dans la conduite de l’hystérique, de recréer un état centré par l’objet en tant que cet objet, das Ding, est le centre et le support d’une aversion comme Freud l’écrit quelque part. C’est en tant que l’objet premier est objet d’insatisfaction que s’ordonne, s’organise l’Erlebnis spécifique de l’hystérique. Et c’est aussi pour autant que par une différence, une distinction, une opposition que Freud a vue, la première, et qui n’a pas lieu d’être abandonnée que dans la névrose obsessionnelle, cet objet, das Ding, par rapport à quoi s’organise l’expérience de fond, l’expérience de plaisir, est un objet qui littéralement apporte trop de plaisir." (S.VII, 09/12/1959)
Chose, Hystérie, Obsession, Plaisir
Si toute expérience de satisfaction consiste à faire ressurgir la Chose originelle, en tout cas à s'inscrire fatalement dans son sillage, on comprend que pour l'hystérique cette satisfaction laisse éternellement à désirer, tandis qu'à l'inverse pour l'obsessionnel elle est redoutée comme apportant trop de plaisir.
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