"Dans la métaphore « Sa gerbe n’était point avare ni haineuse » cette métaphore est possible parce que la gerbe peut venir en position de sujet à la place de Booz. Ce qui est au principe de la métaphore, ça n’est pas que la signification puisse être transposée de Booz à la gerbe... Une métaphore est soutenue avant tout par une articulation positionnelle." (S.III, 09/05/1956)
Métaphore, Signifiant
La possibilité de la METAPHORE, qui est inhérente à la dimension inventive et pour ainsi dire métalinguistique du langage lui-même, dépend spécifiquement (notamment par rapport à la métonymie, dont elle est un cas particulier) de l'articulation syntaxique du signifiant qui seule produit le signifié nouveau (par ex. "gerbe" dans "Sa gerbe n’était point avare ni haineuse" n'est métaphore que d'occuper la position de sujet dans la phrase, ce qui lui confère un tout nouveau sens).
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire