L'objet (a) est nommé tel pour deux raisons : 1) par identité algébrique avec le grand Autre, étant ce qui "se constitue dans le rapport du sujet à l’Autre comme reste", 2) par identification régressive (ironiquement) à « ce qu’on n’a plus »...
"Il est essentiel de comprendre que c’est de cet Autre qu’il [l'objet a] prend son isolement, qu’il se constitue dans le rapport du sujet à l’Autre comme reste... Le sujet, tout en haut à droite, en tant que par notre dialectique, il prend son départ de la fonction du signifiant, le sujet S, hypothétique, à l’origine de cette dialectique, se constitue au lieu de l’Autre comme marqué du signifiant, seul sujet où accède notre expérience. Inversement suspendant toute l’existence de l’Autre à une garantie qui manque : l’Autre barré. Mais de cette opération, il y a un reste, c’est le (a)...
Ce (a) s’appelle (a) dans notre discours, non seulement pour la fonction d’identité algébrique que nous avons précisée l’autre jour, mais si je puis dire - humoristiquement - pour ce que c’est « ce qu’on n’a plus ». C’est pourquoi on peut le retrouver par voie régressive sous forme d’identification, c’est-à-dire à l’être ce (a), ce qu’on n’a plus..."LACAN, S.X, 23/01/1963
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