"Voilà ce qu'est le besoin de répétition tel que nous le voyons surgir au-delà du principe du plaisir. Il vacille au-delà de tous les mécanismes d'équilibration, d'harmonisation et d'accord sur le plan biologique. Il n'est introduit que par le registre du langage, par la fonction du symbole, par la problématique de la question dans l'ordre humain." (S.II, 19/01/1955)
Répétition, Symbolique
La pensée théorique ou contemplative, de type platonicienne, s'est focalisée sur un objet de connaissance immuable accessible par la réminiscence, grâce à une méthode dialectique et dyadique. Pourfendant cette harmonie préétablie du monde et des humains, la doctrine chrétienne du péché confronte l'homme à une tendance d'un autre type que la recherche du plaisir ou, selon le niveau atteint, de la sagesse. Au-delà même de la dualité du principe de plaisir et du principe de réalité, Freud et avant lui Kierkegaard placent le besoin de REPETITION qui est insistance au mal et à la destruction comme telle - tendance seulement intelligible depuis une logique non naturelle et non organique, trinitaire (structurale) et non duale - aux antipodes de toute recherche d'équilibre et d'harmonie -: celle du langage et de l'univers symbolique.
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