Perversion, Objet a

La PERVERSION, qui présente une polarisation sur le terme de l'Objet a dans le fantasme, décline (en quelque sorte spatialement) cet objet imaginaire sous mille occurrences explicitement sexuelles ou non. Néanmoins elle porte témoignage d'un désir authentique (certes pathétique), d'une vraie douleur d'exister, ici purement comme terme sexuel.

"Ce qui est important dans cet élément à proprement parler structurel du fantasme imaginaire en tant qu’il se situe au niveau de 'a', c’est d’une part ce caractère opaque, qui le spécifie sous ses formes les plus accentuées comme le pôle du désir pervers, en d’autres termes qui en fait l’élément structural des perversions et nous montre donc que la perversion se caractérise en ceci : que tout l’accent du fantasme est mis du côté du corrélatif proprement imaginaire de l’autre (a), ou de la parenthèse (a + b + c...) dans laquelle c’est toute la combinaison des objets les plus élaborés qui peuvent se trouver là réunis selon l’aventure, les séquelles, les résidus dans lesquels est venu se cristalliser la fonction d’un fantasme dans un désir pervers." (S.VI, 15/04/1959)

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