"Nous dirons que, par rapport à ce désir où il se situe, le névrosé est toujours à l’horizon de lui-même, qu’il en prépare l’avènement. Le névrosé est toujours occupé à faire ses bagages, ou son examen de conscience (c’est la même chose), ou à organiser son labyrinthe (c’est la même chose). Il les rassemble ses bagages, il en oublie ou il les met à la consigne, mais il s’agit toujours de bagages pour un voyage qu’il ne fait jamais." (S.VI, 24/06.1959)
Névrose, Désir
Par rapport à son désir, c'est peu dire que le NÉVROSÉ tergiverse, comme s'il lui fallait tester en permanence la consistance du signifiant avant que de s'y autoriser, d'où ces demandes à l'Autre qui n'en finissent pas - là où le pervers place directement son désir au coeur de la demande.
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire