"Sur quoi, en somme, la découverte freudienne est-elle fondée ? – sinon sur cette appréhension fondamentale que les symptômes du névrosé révèlent une forme détournée de satisfaction sexuelle. La fonction sexuelle des symptômes, Freud l'a démontrée à propos des névrosés d'une façon toute concrète, par une série d'équivalences dont la dernière est une sanction thérapeutique. Sur cette base, il a toujours maintenu que ce n'était pas une nouvelle philosophie totalitaire du monde qu'il apportait, mais une théorie bien définie, fondée sur un champ parfaitement limité, mais tout à fait neuf, comportant un certain nombre de réalités humaines, spécialement psychopathologiques – les phénomènes subnormaux, c'est-à-dire ceux que la psychologie normale n'étudie pas, les rêves, les lapsus, les ratés, qui troublent certaines des fonctions dites supérieures." (S.I, 24/03/1954)
Libido, Théorie
Chez Freud, la notion de LIBIDO ne prétend pas induire une nouvelle conception de l'homme ou du monde, ; elle remplit une fonction opérationnelle bien précise dans le cadre d'une théorie, certes nouvelle et révolutionnaire, mais révisable ; cette théorie et cette notion s'appliquent à un champ limité de phénomènes psychiques (symptômes névrotiques, rêves...) qui semblent manifester une forme de satisfaction sexuelle dérivée.
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