"A l'intérieur de cette symbolique du don, toutes sortes de choses peuvent être données en échange, tellement de choses peuvent être données en échange qu'en fin de compte c'est bien pour cela que nous avons tellement d'équivalents du phallus dans ce qui se passe effectivement dans les symptômes." (S.IV, 16/01/1957)
Phallus, Don
C'est parce que l'accès aux fonctions génitales prend place dans un contexte d'échanges où la symbolique du don s'avère fondamentale, que le fantasme du PHALLUS prend toute sa valeur. Pour la fille à l'entrée de l'Oedipe il s'agit bel et bien de "phalliciser la situation", c'est-à-dire de symboliser ce qu'elle ne possède pas mais qui n'en existe pas moins (simplement affecté d'un moins pour elle) puisqu'il peut faire l'objet d'un don. Et pour le garçon c'est à l'issue du même complexe qu'il devra réaliser qu'il le possède bel et bien, mais cette fois au plan symbolique, c'est-à-dire encore en tant qu'objet de don. A l'intérieur de la dialectique oedipienne, cette symbolique du don est explicite jusque dans certains symptômes manifestant des éléments prégénitaux parvenant ainsi à la représentation verbale.
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