Père, Castration

Par sa présence, et plus rarement par ses interventions, le PERE interdit la mère à l'enfant et présentifie de fait la loi de l'interdiction de l'inceste. Le garçon, qui sent poindre les premières tendances génitales, ressent une crainte et s'installe alors dans le complexe de castration proprement dit. Or ce fantasme trouve son origine, d'abord, dans l'agressivité propre de l'enfant tournée vers ce père qui le prive de son primordial objet de désir ! C'est cette castration en tant qu'imaginaire, non accomplie symboliquement au niveau de l'interdiction de l'inceste, et donc comme loi du désir, qui perdure chez le névrosé.

"Qu'est-ce que cette crainte de la castration ?... Nous l'abordons comme une rétorsion à l'intérieur d'un rapport agressif. Cette agression part du garçon en tant que son objet privilégié, la mère, lui est interdit, et se dirige vers le père. Elle revient sur lui en fonction du rapport duel, pour autant qu'il projette imaginairement sur le père des intentions agressives équivalentes ou renforcées par rapport aux siennes." (S.V, 15/01/1958)

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