"Le point pivot dans la fonction de la parole est la subjectivité de l’Autre, c’est-à-dire le fait que l’Autre est essentiellement celui qui est capable comme le sujet, de feindre et de mentir... C’est-à-dire que pour que quoi que ce soit puisse se rapporter, par rapport au sujet et à l’Autre, à quelque fondement dans le réel, il faut qu’il y ait quelque part quelque chose qui ne trompe pas." (S.III, 14/12/1955)
Parole, Autre
La PAROLE est essentielle au fondement même de la réalité en ce sens que la véracité de l'Autre doit être éprouvée (comme dans la méditation de Descartes), l'Autre comme sujet ne doit pas être trompeur. C'est cet acte de foi, selon Lacan, qu'apporte le judéo-christianisme et qui impulse le développement de la science expérimentale, succédant à la conception aristotélicienne, encore abstraite, de l'incorruptibilité des objets célestes comme point de repère du réel.
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