Désir, Maîtrise

Le DESIR comme tel échappe à cette illusoire conjonction du plaisir et du bien en-deça de laquelle Aristote situe la bestialité, soit pour le Stagirite (dans le cadre de son "éthique de maître") ce qui ne relève plus de la responsabilité du moi en tant que maître de lui-même (mais la psychanalyse conçoit une autre responsabilité et une autre éthique, celles du sujet et du désir nommément).

"Les choses sont très pures dans Aristote... Les désirs se présentent très rapidement au-delà d'une certaine limite qui est précisément la limite de la maîtrise et du moi dans le domaine de ce qu'il appelle nommément la bestialité. Les désirs sont exilés du champ propre de l'homme, si tant est que l'homme s'identifie à la réalité du maître, à l'occasion c'est même quelque chose comme les perversions." (S.VI, 12/11/1958)

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