"La fille se présente d'abord dans le complexe d'Œdipe dans sa relation à la mère, et c'est l'échec de cette relation à la mère qui lui ouvre la relation au père, avec ce qui, par la suite, se trouvera normativé par l'équivalence de ce pénis, qu'elle ne possédera jamais, avec l'enfant qu'elle pourra en effet avoir et qu'elle pourra donner à sa place." (S.V, 12/03/1958)
Complexe d'Oedipe, Femme
C'est par le penisneid que la fille entre dans la dialectique OEDIPIENNE, comme c'est par le fantasme de castration que le garçon y entre de son côté. Il se présente sous trois modes successifs : d'abord le fantasme ou le voeu que le clitoris soit un pénis, puis l'intérêt ou le désir pour le pénis du père, enfin le fantasme d'avoir un enfant du père. A cela correspondent les trois types de manque que sont la castration (amputation physique, réelle, de quelque chose d'imaginaire), la frustration (manque imaginaire du pénis réel), la privation (impossibilité réelle de recevoir ce cadeau éminemment symbolique que serait un enfant du père).
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